Cette technique a fait son apparition aux alentours de 4000 ans av-JC, révolutionnant la poterie en permettant d’obtenir rapidement des formes beaucoup plus régulières et des pièces beaucoup plus légères.
Le tour se compose d’un plateau rotatif appelé girelle. Après avoir disposé une motte d’argile au centre du plateau, le potier centre sa terre puis la façonne pendant sa rotation.
Lorsque la pièce tournée a pris la consistance « cuir », le tourneur rectifie les imperfections et creuse le pied de la poterie; il s’agit du tournassage. Cette opération est suivie, le cas échéant par le « ansage » (pose des anses) et la gravure de la pièce selon le modèle choisi.
Le tournage ne permet d’obtenir que des pièces de révolution, qui peuvent cependant être déformées avant séchage complet.